samedi 26 mars 2011

ENSP Arles 2011











Le travail scénographique envisagé pour l’exposition des travaux des étudiants de l’ENSP dans l’église Saint Julien propose un travail sur la confrontation entre une réalité spécifique, celle du contexte arlésien et une structure spatiale générique, représentation commune de la mégalopole mondiale.

Une trame Réglée, inspirée de la ville américaine, est superposé au plan de l’église. Cette trame propose un contexte urbain générique comme terrain d’appropriation pour les photographes exposés.
La trame est constituée de tours, symboles ultimes de l’urbanité mondiale.

Une fois le plan directeur en place, chacun des ilots tour peut être approprié tel un totem, support des œuvres exposées.
La mise en œuvre en « parpaing », degré 0 de la construction, matériau connu de tous qui symbolise l’idée du bâtiment en devenir par excellence est une invitation à l’appropriation.
L’architecture s’efface au profit des œuvres et se pose en tant que base solide pour le recouvrement. Le parpaing brut, par sa nudité, sa crudité, pousse à l’appropriation du support envisagé comme le mur d’un bâtiment commun devenu le terrain de jeu de l’artiste.